jueves, 30 de abril de 2009

JACQUES LACAN. Séminaire VIII: "Le transfert dans sa disparité subjective, sa prétendue situation, ses excursions techniques"


El verdadero título del Seminario VIII, es "Le transfert dans sa disparité subjective, sa prétendue situation, ses excursions techniques". Esta es la versión preparada por la gente de la École Lacanienne, muy anotada y criteriosa (en francés, obviamente). Tiene increíbles diferencias con la edición oficial, algunas de las cuales merecen ser consideradas. Incluye anexos con textos citados y otras fuentes.

Podés bajarla directamente desde la página de la École Lacanienne, o haciendo click aquí.

martes, 28 de abril de 2009

Emilio Calatayud Pérez - Lección Magistral (1ª Parte)

En estos tiempos, en que nuestros representantes hacen política con nuestros niños en vez de educarlos, el Juez de Menores de Granada, en España, reflexiona con una energía que ojalá alguna vez pudiéramos alcanzar.
Podemos no estar de acuerdo en todo, pero este hombre merece que se lo escuche.

Emilio Calatayud Pérez - Lección Magistral (2)

Descubren un lenguaje aún indescifrable del valle del Indo (Revista Ñ, edición digital)

Los expertos no se ponían de acuerdo, y lo consideraban como simples pictogramas. Ahora, un equipo indo-estadounidense determinó que la "Escritura del Indo" –de un pueblo contemporáneo a las civilizaciones egipcia y mesopotámica, que habitó el valle de lo que es hoy el este de Pakistán y el noroeste de la India–, codifica en realidad un lenguaje.


Los símbolos hallados en losas y objetos de la civilización que habitó el valle del Indo hace más de 4.000 años son el código de un lenguaje de momento indescifrable, sugiere un estudio de matemáticos y científicos informáticos indios y estadounidenses.Esos símbolos, hallados en pequeños sellos (piedras lisas), amuletos, objetos de cerámica y placas, siguen siendo un misterio hoy, y varios expertos han cuestionado que se trate de un lenguaje y afirman que son simples pictogramas religiosos o políticos.Para poder descifrarlos, se necesitaría el equivalente de la famosa piedra Rosetta, la pieza clave que permitió a los estudiosos entender los jeroglíficos egipcios, según el científico de la Universidad de Washington Rajesh Rao, autor principal de un estudio publicado en la revista Science.
El equipo indo-estadounidense realizó un estudio estadístico por ordenador que comparó el orden de los símbolos –conocidos como "Escritura del Indo"– con varias manifestaciones lingüísticas, desde el inglés moderno hasta el antiguo sánscrito, y sistemas no lingüísticos."En este punto, podemos decir que la Escritura del Indo parece tener concomitancias estadísticas con las lenguas naturales", señaló Rajesh Rao, científico informático de la Universidad de Washington y autor principal del estudio.
La Escritura del Indo es conocida desde hace casi 130 años, "pero pese a más de 100 intentos aún no ha podido ser descifrada; sin embargo, se ha asumido siempre que codifica un lenguaje", señaló Rao.El pueblo del Indo fue contemporáneo de las civilizaciones egipcia y mesopotamia y habitó el valle del río Indo en lo que es hoy el este de Pakistán y el noroeste de la India, desde alrededor de 2600 a 1900 a.C.
Ahora, Rao espera llegar aún más lejos en el estudio de esta Escritura para descifrar su código. "De momento queremos analizar la estructura y la sintaxis de la Escritura para deducir sus reglas gramaticales", afirmó.El científico espera que este tipo de información contribuya a descifrar el lenguaje si aparece en el futuro un equivalente de la piedra Rosetta.

lunes, 27 de abril de 2009

Jacques Lacan. "Prefacio a la edición inglesa del Seminario XI" (en español y en francés)

Luego de la visita de Colette Soler a Buenos Aires y de su propuesta de revisar la noción del fin de análisis de la "Proposición..." del '67 comparándola con la del '76 en el "Prefacio a la edición inglesa del Seminario XI", muchos comenzaron a escribirme pidiéndome este texto. El posteo de hoy corresponde al mismo en su versión original en francés y la española más "oficial".
PP


Préface à l’édition anglaise du séminaire XI
(Ornicar ?, 1977, n° 12/13, pp. 124-126.)

(124)Quand l’esp d’un laps, soit puisque je n’écris qu’en français : l’espace d’un lapsus, n’a plus aucune portée de sens (ou interprétation), alors seulement on est sûr qu’on est dans l’inconscient. On le sait, soi.
Mais il suffit que s’y fasse attention pour qu’on en sorte. Pas d’amitié n’est là qui cet inconscient le supporte.
Resterait que je dise une vérité. Ce n’est pas le cas : je la rate. Il n’y a pas de vérité qui, à passer par l’attention, ne mente.
Ce qui n’empêche pas qu’on courre après.
Il y a une certaine façon de balancer stembrouille qui est satisfaisante pour d’autres raisons que formelles (symétrie par exemple). Comme satisfaction, elle ne s’atteint qu’à l’usage, à l’usage d’un particulier. Celui qu’on appelle dans le cas d’une psychanalyse (psych =, soit fiction d’-) analysant. Question de pur fait : des analysants, il y en a dans nos contrées. Fait de réalité humaine, ce que l’homme appelle réalité.
Notons que la psychanalyse a, depuis qu’elle ex-siste, changé. Inventée par un solitaire, théoricien incontestable de l’inconscient (qui n’est ce qu’on croit, je dis : l’inconscient, soit réel, qu’à m’en croire), elle se pratique maintenant en couple. Soyons exact, le solitaire en a donné l’exemple. Non sans abus pour ses disciples (car disciples, ils n’étaient que du fait que lui, ne sût pas ce qu’il faisait).
Ce que traduit l’idée qu’il en avait : peste, mais anodine là où il croyait la porter, le public s’en arrange.
Maintenant, soit sur le tard, j’y mets mon grain de sel : fait d’hystoire, autant dire d’hystérie : celle de mes collègues en l’occasion, cas infime, mais où je me trouvais pris d’aventure pour m’être intéressé à quelqu’un qui m’a fait glisser jusqu’à eux de m’avoir imposé Freud, l’Aimée de mathèse.
(125)J’eusse préféré oublier ça : mais on n’oublie pas ce que le public vous rappelle.
Donc il y a l’analyste à compter dans la cure. Il ne compterait pas, j’imagine, socialement, s’il n’y avait Freud à lui avoir frayé la voie. Freud, dis-je, pour le nommer lui. Car nommer quelqu’un analyste, personne ne peut le faire et Freud n’en a nommé aucun. Donner des bagues aux initiés, n’est pas nommer. D’où ma proposition que l’analyste ne s’hystorise que de lui-même : fait patent. Et même s’il se fait confirmer d’une hiérarchie.
Quelle hiérarchie pourrait lui confirmer d’être analyste, lui en donner le tampon ? Ce qu’un Cht me disait, c’est que je l’étais, né. Je répudie ce certificat : je ne suis pas un poète, mais un poème. Et qui s’écrit, malgré qu’il ait l’air d’ être sujet.
La question reste de ce qui peut pousser quiconque, surtout après une analyse, à s’hystoriser de lui-même.
Ça ne saurait être son propre mouvement puisque sur l’analyste, il en sait long, maintenant qu’il a liquidé, comme on dit, son transfert-pour. Comment peut-il lui venir l’idée de prendre le relais de cette fonction ?
Autrement dit y a-t-il des cas où une autre raison vous pousse à être analyste que de s’installer, c’est-à-dire de recevoir ce qu’on appelle couramment du fric, pour subvenir aux besoins de vos à-charge, au premier rang desquels vous vous trouvez vous-même, - selon la morale juive (celle où Freud en restait pour cette affaire).
Il faut avouer que la question (la question d’une autre raison) est exigible pour supporter le statut d’une profession, nouvelle-venue dans l’hystoire. Hystoire que nous ne disons pas éternelle parce que son aetas n’est sérieux qu’à se rapporter au nombre réel, c’est-à-dire au sériel de la limite.
Pourquoi dès lors ne pas soumettre cette profession à l’épreuve de cette vérité dont rêve la fonction dite inconscient, avec quoi elle tripote ? Le mirage de la vérité, dont seul le mensonge est à attendre (c’est ce qu’on appelle la résistance en termes polis) n’a d’autre terme que la satisfaction qui marque la fin de l’analyse.
Donner cette satisfaction étant l’urgence à quoi préside l’analyse, interrogeons comment quelqu’un peut se vouer à satisfaire ces cas d’urgence.
(126)Voilà un aspect singulier de cet amour du prochain mis en exergue par la tradition judaïque. Même à l’interpréter chrétiennement, c’est-à-dire comme jean-f. trerie hellénique, ce qui se présente à l’analyste est autre chose que le prochain : c’est le tout-venant d’une demande qui n’a rien à voir avec la rencontre (d’une personne de Samarie propre à dicter le devoir christique). L’offre est antérieure à la requête d’une urgence qu’on n’est pas sûr de satisfaire, sauf à l’avoir pesée.
D’où j’ai désigné de la passe cette mise à l’épreuve de l’hystorisation de l’analyse, en me gardant cette passe, de l’imposer à tous parce qu’il n’y a pas de tous en l’occasion, mais des épars désassortis. Je l’ai laissée à la disposition de ceux qui se risquent à témoigner au mieux de la vérité menteuse.
Je l’ai fait d’avoir produit la seule idée concevable de l’objet, celle de la cause du désir, soit de ce qui manque.
Le manque du manque fait le réel, qui ne sort que là, bouchon. Ce bouchon que supporte le terme de l’impossible, dont le peu que nous savons en matière de réel, montre l’antinomie à toute vraisemblance.
Je ne parlerai de Joyce où j’en suis cette année, que pour dire qu’il est la conséquence la plus simple d’un refus combien mental d’une psychanalyse, d’où est résulté que dans son œuvre, il l’illustre. Mais je n’ai fait encore qu’effleurer ça, vu mon embarras quant à l’art, où Freud se baignait non sans malheur.
Je signale que comme toujours les cas d’urgence m’empêtraient pendant que j’écrivais ça.
J’écris pourtant, dans la mesure où je crois le devoir, pour être au pair avec ces cas, faire avec eux la paire.

Paris, ce 17.V.76.

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Prefacio a la edición inglesa del Seminario XI
(en Intervenciones y Textos II, ed. Manantial)

Cuando el esp de un laps, o sea, dado que sólo escribo en francés [es también válido para el castellano]: el espacio de un lapsus, ya no tiene ningún alcance de sentido (o interpretación), tan sólo entonces puede uno estar seguro de que está en el inconsciente. Uno lo sabe, uno mismo [soi].
Pero basta con que se le preste atención para que uno salga de él. No hay allí amistad alguna que ese inconsciente soporte.
Quedaría que diga una verdad. No es el caso: la malogro. No hay verdad que, al pasar por la atención, no mienta.
Lo cual no impide que se corra tras ella.
Existe cierto modo de equilibrar estembrollo que es satisfactorio por razones diferentes a las formales (la simetría por ejemplo). Como satisfacción, sólo se alcanza en el uso, en el uso de un particular. Aquel que se llama en el caso de un psicoanálisis (psic=, o sea ficción de-) analizante. Cuestión de puro hecho: hay analizantes en nuestras comarcas. Hecho de realidad humana, de lo que el hombre llama realidad.
Observemos que el psicoanálisis, desde que ex-siste, cambió. Inventado por un solitario, teórico indiscutible del inconsciente (que no es lo que se cree, digo: el inconsciente, o sea lo real, sólo si se me cree al respecto), se practica ahora en pareja. Seamos exactos, el solitario dio su ejemplo. No sin abuso para sus discípulos (pues sólo eran discípulos debido al hecho de que él no sabía lo que hacía).
Lo cual traduce la idea que tenía de él: peste, pero anodina allí donde creía llevarla, el público se las arregló con ella.
Ahora, o sea tardíamente, lo sazono yo con mi grano de sal: hecho de hystoria, que equivale a decir de hysteria: la de mis colegas en esta ocasión, caso ínfimo, pero en el que me encontré preso por azar, por haberme interesado en alguien que me hizo deslizar hasta ellos por haberme impuesto a Freud, la Aimée de mi tesis, de matesis.(1)
Hubiera preferido olvidar eso: pero uno no olvida lo que el público le recuerda.
En la cura, por ende, hay que contar al analista. Imagino que no contaría, socialmente, si Freud no hubiera estado para desbrozarle el camino, Freud digo, para nombrarlo a él. Pues nadie puede nombrar analista a alguien y Freud no nombró a ninguno. Dar anillos a iniciados no es nombrar. A ello se debe mi proposición de que el analista no se hystoriza más que por sí mismo: 0 hecho patente. Y aun cuando se haga confirmar por una jerarquía.
¿Qué jerarquía podría confirmarlo como analista, darle ese sello? Eso me dijo un Cht, que yo lo era, de nacimiento. Repudio ese certificado: no soy un poeta, sino un poema. Y que se escribe, pese a que tiene aires de ser sujeto.
La pregunta sigue siendo la de qué puede impulsar a cualquiera. sobre todo después de un análisis, a hystorizarse por sí mismo.
No puede ser su propio movimiento, porque acerca del analista, sabe mucho, ahora que ha liquidado, como se dice, su transferencia-por. ¿Cómo puede ocurrírsele la idea de asumir el relevo de esa función?
En otras palabras, ¿hay casos en los que otra razón los impulsa a instalarse, es decir, a recibir lo que comúnmente llaman "pesos", para responder a las necesidades de quienes están a vuestro cargo, entre los que están en primer término ustedes mismos, de acuerdo con la moral judía ( a la que Freud se atenía en este asunto)?
Hay que reconocer que la pregunta ( la pregunta acerca de otra razón) es exigible para sostener el estatus de una profesión, recién llegada a la hystoria. Hystoria que no consideramos eterna porque su aetas sólo es serio al remitirse al número real, es decir, a lo serial del límite.
¿Por qué, entonces, no someter dicha profesión a la prueba de esa verdad con la que sueña la función llamada inconsciente, con la cual trafica? El espejismo de la verdad, del cual sólo puede esperarse la mentira (lo que cortésmente se denomina la resistencia) no tiene otro término más que la satisfacción que marca el final del análisis.
Siendo la urgencia de dar esta satisfacción lo que preside el análisis, interroguemos cómo alguien puede consagrarse a satisfacer esos casos de urgencia
Es éste un aspecto singular del amor al prójimo colocado como epígrafe por la tradición judaica. Incluso al interpretarlo cristianamente, es decir, joda helénica, lo que se presenta al analista es algo diferente al prójimo: es todo lo que llega de una demanda que nada tiene que ver con el encuentro (de una persona de Samaria, capaz de dictar el deber crístico). La oferta antecede al requerimiento de una urgencia que no se está seguro de satisfacer, salvo al haberla sopesado.
Por eso designé mediante el pase esa puesta a prueba de la hystorización del análisis, absteniéndome de imponer a todos dicho pase, porque en esta ocasión no existe el todos, sino dispersos mezclados. Lo dejé a disposición de quienes se arriesguen a dar fe del mejor modo posible de la mentirosa verdad.
Lo realicé por haber producido la única idea concebible del objeto, la de la causa del deseo, o sea, de lo que falta.
La falta de la falta constituye lo real, que sólo surge allí, como tapón. Ese tapón que sostiene el término de lo imposible, cuya antinomia con toda verosimilitud nos muestra lo poco que sabemos en materia de real.
No hablaré de Joyce, al que me dedico este año, salvo para decir que es la consecuencia más simple de un repudio harto mental de un psicoanálisis, que resulta haber ilustrado con su obra. Pero apenas lo he rozado, dado mi embarazo en lo que respecta al arte, en el que Freud se sumergía no sin tropiezos.
Señalo que, como siempre, mientras escribía esto los casos de urgencia me estorbaban.
Escribo. sin embargo, en la medida en que creo debo hacerlo, para estar a la altura de esos casos, para formar con ellos un par (2).

París, 1 7.V. 76


NOTAS

(1) Lacan escribe en francés mathèse, condensación de ma thèse, que remite a mathème, matema. [N-T]
(2) Lacan juega con la homofonía de étre au pair (estar a la altura) y le paire (el par)

sábado, 25 de abril de 2009

NOVEDAD. Guillermo Martínez-Gustavo Piñeiro. "Gödel para todos" (Seix Barral, Bs.As., 2009)


INDICE

Introducción y agradecimientos

PRIMERA PARTE

CAPÍTULO UNO: Un panorama general.Lo verdadero y lo demostrable. Los sistemas axiomáticos formales. Completitud y axiomas. El infinito: La bête noire en los fundamentos de la matemática. El teorema de Incompletitud. La prueba original de Gödel. El Teorema de Consistencia. Extensión y alcance del teorema de Gödel. Precauciones. Gödel, las computadoras y la inteligencia artificial. Derivaciones filosóficas.Ejemplos y ejercicios.

CAPÍTULO DOS: Hilbert y el problema de los fundamentos.El programa de Hilbert. Discusión: Qué dicen y qué no dicen los teoremas de Gödel. Ejemplos y ejercicios.

CAPÍTULO TRES: El lenguaje para la aritmética y la definición de verdad.El lenguaje formal. Los enunciados. Los axiomas y reglas de inferencia de la lógica de primer orden. Demostraciones y teorías. La verdad en matemática: una definición formal. Completitud y consistencia en nuestra teoría formal. Ejercicios.

CAPÍTULO CUATRO: El teorema de Gödel fuera de la matemática.Julia Kristeva: Gödel y la semiótica. Paul Virilio: Gödel y las nuevas tecnologías. Régis Debray y Michel Serres: Gödel y la política. Deleuze y Guattari: Gödel y la filosofía. Jacques Lacan: Gödel y el psicoanálisis. Jean-Francois Lyotard: Gödel y la condición postmoderna. Ejercicios.

SEGUNDA PARTE: La demostración de los teoremas.

HOJA DE RUTA: La concatenación y el Teorema de Incompletitud.Si hay una concatenación expresable, valen los teoremas de Gödel.

CAPÍTULO CINCO: La versión semántica del teorema de incompletitud.La concatenación con punto y raya. Método de autorreferencia. “Ser verdadero” no es expresable.

CAPÍTULO SEIS: La versión general (sintáctica) del teorema de incompletitud. El teorema de consistencia.La versión general (sintáctica) del teorema de incompletitud. El Teorema de Consistencia. Ejercicios.

CAPÍTULO SIETE: Hay una concatenación expresable en la aritmética.

CAPÍTULO OCHO: Toda propiedad recursiva es expresable con la concatenación.

TERCERA PARTE

CAPÍTULO NUEVE: Incompletitud en un contexto general y abstracto.Una demostración intrínseca del Teorema de Gödel. La concatenación y el argumento de Gödel. Conclusiones y preguntas abiertas. Resolución de los ejercicios.

APÉNDICE I: Ejemplos de teorías completas e incompletas.

APÉNDICE II: Hitos en la historia del teorema de incompletitud.

Referencias

Lecturas recomendadas

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INTRODUCCIÓN Y AGRADECIMIENTOS.

El teorema de incompletitud de Gödel es uno de los resultados más profundos y paradójicos de la lógica matemática. Es también, quizá, el teorema que ha ejercido más fascinación en ámbitos alejados de las ciencias exactas. Ha sido citado en disciplinas tan diversas como la semiótica y el psicoanálisis, la filosofía y las ciencias políticas. Autores como Kristeva, Lacan, Debray, Deleuze, Lyotard, y muchos otros, han invocado a Gödel y sus teoremas en arriesgadas analogías.
Junto con otras palabras mágicas de la escena postmoderna como “caos”, “fractal”, “indeterminación”, “aleatoriedad”, el fenómeno de incompletitud se ha asociado también a supuestas derrotas de la razón y al fin de la certidumbre en el terreno más exclusivo del pensamiento: el reino de las fórmulas exactas. Pero también desde el interior de la ciencia se esgrime el teorema de Gödel en agudas controversias epistemológicas, como la que rodea las discusiones sobre inteligencia artificial. Surgido casi a la par de la Teoría de la Relatividad, y de manera quizá más sigilosa, el teorema de Gödel se ha convertido en una pieza fundamental y una referencia ineludible del pensamiento contemporáneo.Pero a diferencia de la teoría de Einstein, en que por la sofisticación de las ecuaciones los mejores intentos de divulgación parecen condenados a ejemplos con relojes y personas que no envejecen en viajes por el espacio -la clase de divulgación que arrancó la conocida broma de Sabato (1)-, en el caso del teorema de incompletitud hay una buena noticia, y es que puede darse una exposición a la vez rigurosa y accesible, que no requiere ninguna formación matemática, más que el recuerdo de la suma y la multiplicación tal como se enseñan en la escuela primaria.Eso es exactamente lo que nos propusimos hacer en este libro: una exposición detallada, pero de extrema suavidad, totalmente autocontenida, que permita a las personas de cualquier disciplina que sólo tengan la imprescindible “curiosidad de espíritu” aventurarse a la experiencia de conocer en profundidad una de las hazañas intelectuales más extraordinarias de nuestra época.Pensamos y concebimos Gödel (para todos) como un juego por etapas, con la esperanza de que los lectores se desafíen a sí mismos a pulsar enter al final de cada capítulo para pasar al próximo nivel. El juego empieza realmente desde cero y gran parte de nuestro esfuerzo fue intentar la mayor claridad posible en cada una de estas etapas para que, idealmente, cada lector pueda llegar tan lejos como se proponga.Una palabra sobre el título: cada vez que se agrega “para todos” al título de libros de divulgación (y mucho más cuando el libro se refiere a cuestiones o autores considerados “difíciles”) se sobreentiende que el “para todos” es en realidad un eufemismo entre condescendiente y piadoso, que oculta al verdadero “para los que no saben nada de nada”. No es el caso de este libro. Cuando decimos “para todos” nos referimos más bien al verdadero significado que tiene la expresión, en todo su alcance. Nuestro libro está dirigido no sólo a los que “no saben nada de nada”, sino también a los lectores que hayan leído sobre el teorema de Gödel en exposiciones parciales, y aún a los que hayan estudiado los teoremas de Gödel y sus demostraciones en profundidad. Porque si bien nuestro libro empieza de cero, llega mucho más allá de lo que se han propuesto las divulgaciones más conocidas en lengua castellana. En particular damos una demostración rigurosa y con todos los detalles de los teoremas, aunque en una aproximación diferente de la más habitual, novedosa por su sencillez, en la que utilizamos la mínima cantidad posible de tecnicismos matemáticos. Hemos incluido también un último capítulo con una investigación propia del fenómeno de incompletitud en un contexto general y problemas abiertos, para mostrar la prolongación que tienen estas ideas y las preguntas que los teoremas de Gödel, todavía hoy, siguen suscitando.El material está organizado de la siguiente manera:- En el primer capítulo damos un panorama general, y una primera aproximación informal, tanto de los enunciados de los teoremas de Gödel como de algunas derivaciones filosóficas.- En el capítulo 2 exponemos el contexto histórico y el estado de la discusión en los fundamentos de la matemática en el momento en que irrumpen los resultados de Gödel. Al final del capítulo incluimos una sección sobre las tergiversaciones y errores más frecuentes en torno a la divulgación de los enunciados.- En el capítulo 3 introducimos el lenguaje formal necesario para enunciar los teoremas con toda la exactitud necesaria, y abrir paso a las demostraciones.Los tres capítulos terminan aparentemente de la misma manera, con el enunciado de los teoremas de Gödel. Pero nuestra intención y esperanza es que se lean, cada vez, con una comprensión más profunda, y con el nuevo sentido y la mayor precisión que se incorpora en cada etapa.- En el capítulo 4 exponemos algunas analogías e intentos de aplicación del teorema de Gödel en distintas disciplinas sociales, fuera de la matemática. En particular analizamos textos de Julia Kristeva, Paul Virilio, Régis Debray, Gilles Deleuze y Félix Guattari, Jacques Lacan, y Jean-Francois Lyotard.Esto concluye la primera parte.La segunda parte está dedicada a la demostración de los teoremas. La prueba que damos tiene, creemos, la mínima cantidad posible de tecnicismos matemáticos. Mostramos, esencialmente, que toda la argumentación de Gödel puede desarrollarse a partir de un único hecho matemático: la existencia en la aritmética de una operación que refleja la manera en que las letras de un lenguaje se yuxtaponen unas a continuación de las otras para formar palabras.La tercera parte, finalmente, está dedicada a una exploración propia sobre el fenómeno de incompletitud en un contexto más general y abstracto. Nos preguntamos cuál es hecho matemático que puede rastrearse en otros objetos, y que “divide aguas” entre teorías completas e incompletas.Casi todos los capítulos incluyen al final una sección de ejercicios. Después de algunas dudas decidimos agregar también la resolución. Esperamos que esto sea un estímulo adicional para pensar primero “sin ayuda” una solución propia y sólo después comparar con la que proponemos en cada caso.El libro se completa con dos apéndices: el primero, para consulta durante la lectura, reúne una variedad de teorías que sirven de ejemplo o contraejemplo a distintas afirmaciones. El segundo es una selección de textos de los propios protagonistas –Cantor, Russell, Hilbert, etc- sobre los hitos principales del fenómeno de incompletitud, que dan en conjunto una pequeña historia del tema.Hemos dejado en el último capítulo preguntas abiertas y quizá algunos lectores se propongan también el desafío de responderlas. Otros lectores, tal vez, quieran hacernos llegar sugerencias o críticas sobre distintos puntos de nuestra exposición, o señalarnos errores que se nos hayan deslizado. Decidimos por eso abrir un blog para recibir comentarios.Pondremos allí también en forma completa algunos de los textos citados que debimos resumir para el formato libro, y también distintos artículos de la bibliografía que nos resultaron particularmente interesantes.Queremos finalmente agradecer a Xavier Caicedo por varias conversaciones y explicaciones esclarecedoras sobre puntos delicados de la teoría y también la lectura final generosa y atenta de Gisela Serrano, Pablo Ámster y Pablo Coll.


Nota:(1) N. del. E.: se refieren al ensayo “Divulgación” de Uno y el universo (1945). Sabato intenta explicar a un amigo la teoría de Einstein y le habla con entusiasmo de tensores y geodésicas. El amigo no entiende una palabra. Sabato hace un segundo intento con menos entusiasmo: conserva todavía algunas geodésicas pero hace intervenir aviadores y disparos de revólver. El amigo, con alegría, le dice que empieza a entender. Sabato se dedica entonces exclusivamente a jefes de estación que disparan revólveres y verifican tiempos con un cronómetro, trenes y campanas. ¡Ahora sí entiendo la relatividad! exclama el amigo. Sí, responde Sabato amargamente, pero ahora no es más la relatividad.

viernes, 24 de abril de 2009

Rüdiger Safranski. "Schopenhauer y los años salvajes de la filosofía" (Tusquets, Barcelona)


La vida de Arthur Schopenhauer (Danzig, 1788–Frankfurt, 1860), uno de los mayores filósofos alemanes de todos los tiempos, coincidió con un momento cultural de primera magnitud: la eclosión del idealismo y del romanticismo germanos. Esta biografía explora los recovecos de una existencia a menudo dramática, marcada por la figura de un padre dominante, una madre con ambiciones literarias, y una indomable voluntad de triunfar en el sobrecargado ambiente intelectual que le tocó vivir, donde brillaban o habían brillado pensadores como Kant, Fichte, Schelling o Hegel.Safranski brinda además al lector las claves para comprender uno de los sistemas filosóficos más grandiosos, atractivos y coherentes. En una época en que imperaba el culto a la razón, Schopenhauer ya intuyó los rasgos que configuran nuestro presente: el irracionalismo, el pesimismo trágico, la primacía de la voluntad, de los instintos y del deseo, así como la importancia del arte para entender la naturaleza del ser humano. Con el paso del tiempo, esta extraordinaria biografía, aparecida originalmente en 1987, no ha hecho sino afianzarse como la más completa dedicada al genial autor de El mundo como voluntad y representación. La versión española, ya muy difícil de encontrar, ha sido convenientemente revisada por su traductor para esta nueva edición.

jueves, 23 de abril de 2009

Comienza la Feria del Libro de la ciudad de Buenos Aires








Hoy a las 14.00 hs abre la Feria al público, bajo el lema "pensar con libros".
Letra Viva está presente en el Pabellón Amarillo, Stand Número 2217 (calle 6). Gracias a Emilio García (Gerente Comercial de Letra Viva), por su presencia en las fotos.
Toda la información acerca de la Feria (horarios, plano del lugar, eventos, etc.) está en la página de la fundación "El libro", haciendo click aquí.

miércoles, 22 de abril de 2009

AUN - Nueva publicación del Foro Analítico del Río de la Plata - Año 1, Nº 1




SUMARIO

Editorial AUN, El Psicoanálisis; Claudio Barbará


Dossier: Las elecciones del ser hablante

Lo que no se elige; Colette Soler
Rectificación y destitución del sujeto; Gabriel Lombardi
La insondable decisión del ser y el tiempo; Ana Laura Prates


Dossier: Los tiempos del sujeto del inconsciente

Actualidad; Colette Soler
Subjetivar la muerte: una apuesta a la vida; Florencia Farías
La cita y el encuentro Gabriel Lombardi
El tiempo de un análisis; Dominique Fingermann
El tiempo, la discontinuidad y el corte; Gabriela Haldemann
El aburrimiento, una forma del tiempo; Silvia Migdalek
Acerca de la anticipación en la clínica psicoanalítica lacaniana con niños; Pablo Peusner
Amor y presura capitalista; Jorge Zanghelini
La sucesión de instantes de tirón en el tiempo de las compulsiones; Alicia Donghi
Consideraciones sobre el instante; Cristina Toro


Espacio Escuela

La transferencia con la Escuela; Juan Ventoso


V Jornada de la FCP

El analista se autoriza de sí mismo y no sin algunos otros; Eliana Amor - Marisa Di Chiazza - Paula Montone

martes, 21 de abril de 2009

Entrevista a Roberto Espósito: "Vivimos en un exceso de inmunidad" (Diario Perfil, 19 de abril)


Por Luis Diego Fernandez

El filósofo italiano –que pasó recientemente por Buenos Aires para presentar “Tercera persona. Política de la vida y filosofía de lo impersonal”, editado por Amorrortu– es uno de los más destacados pensadores contemporáneos. Sus libros giran en torno a la discusión sobre la biopolítica –los mecanismos de control de la vida–, la comunidad y los confines de lo político, en discusión crítica con sus compatriotas Agamben, Virno y Toni Negri.


Algo está sucediendo en la filosofía italiana. Podemos decir, sin lugar a dudas, que en la última década lo medular y sustancial del campo filosófico está pasando por el país latino. Esto lo tiene muy claro Roberto Esposito, uno de los filósofos que forman parte de un grupo tan heterogéneo como diverso pero con intereses y campos de análisis comunes. Grupo del que forman parte también Giorgio Agamben, Gianni Vattimo, Toni Negri, Maurizio Lazzarato, Paolo Virno y Franco Berardi.
El programa intelectual de Roberto Esposito es uno de los más sistemáticos y claramente definidos de la actualidad. Sólo basta repasar toda su obra para ponerlo en evidencia. Y esta coherencia no es un dato nada menor. Así como la filosofía francesa, anglosajona o alemana tuvieron programas intelectuales consistentes, hoy algo similar está aconteciendo en el pensamiento italiano. La filosofía italiana y, en particular, el pensamiento de Roberto Esposito, se articula en torno a la categoría de “vida”. La cuestión de la “vida”, el biopoder y la biopolítica han sido tres grandes columnas sobre las que ha girado la filosofía de Esposito. Desde Categorías de lo impolítico, pasando por la tríada Communitas, Immunitas y Bíos, y llegando a Tercera persona –quizá su libro más personal y complejo–, Esposito ha deconstruido las grandes categorías de la modernidad filosófica; en su nuevo libro, el propósito está claro: deconstruir la noción de persona humana. Categoría que, según Esposito, se configuró en torno a un dispositivo que cercenó o dejó fuera todo lo referente a lo animal, corporal, que había en el hombre. Categoría que centraba su status en torno a la idea de alma o conciencia. En este sentido, Tercera persona se enmarcará como una obra deconstructiva cuyo objetivo es la reflexión en torno a la posibilidad de una “persona impersonal”. Una suerte de cuña que desarme o reintegre el elemento animal en el marco de un concepto de persona que desde la modernidad lo quitó de su composición. Pero aún hay más, Tercera persona plantea indicios fuertes del desarrollo de una biopolítica afirmativa. Proyecto hermanado con la filosofía del último Michel Foucault y de Gilles Deleuze. La construcción de una esfera biopolítica de la afirmación o de la singularidad es un acontecimiento mayor en la filosofía contemporánea. Y la filosofía de Esposito –así como la fertilidad de la filosofía italiana en general– es vigorosa, actual, estimulante y lúcida, precisamente porque volvió a salir al mundo y a pensarlo con categorías nuevas y complejas.
Roberto Esposito es una persona amable, cordial, con movimientos lentos y habla pausada. No parece napolitano –por lo menos, la imagen clisé que uno tendría de ellos. Invitado a un seminario de filosofía política organizado por la Universidad Nacional de General San Martín, tuvimos la posibilidad de conversar de forma distendida sobre una diversidad de problemáticas y temas que hacen a Tercera persona, su nuevo libro, publicado por Amorrortu.

La entrevista completa, haciendo click aquí.

lunes, 20 de abril de 2009

NOVEDAD. Luciano Lutereau. "Lacan y el barroco". Hacia una estética de la mirada (Ed. Grama, 2009)



PROLOGO por Adriana Rubinstein

Cuando Luciano Lutereau me pidió que hiciera el prólogo de su libro, me produjo cierta inquietud. “No soy especialista en arte” le dije, ni en los temas del Barroco. ¿Que podría decir yo sobre eso? El me aclaró: “no se trata de eso, es un libro de psicoanálisis”. Entonces acepté. Y comenzar a leerlo fue una sorpresa y un gusto.
El libro, escrito de un modo ameno, claro y al mismo tiempo riguroso, es una verdadera introducción al psicoanálisis y especialmente a la conceptualización del objeto a, realizada desde una perspectiva original, que se vale del estudio de las lecturas que Lacan hace de ciertas obras de arte durante su enseñanza. Pero no se trata de psicoanálisis aplicado al arte, ya que, para Lutereau, “el psicoanálisis mismo encierra en uno de sus articuladores fundamentales [el objeto a] una teoría del arte”. Hay una unidad de estructura entre el Barroco y el psicoanálisis. Este libro se propone explicitar ese nudo común que llevara a Lacan a afirmar: “me coloco más bien del lado de Barroco”.
Sin duda, este libro tiene no sólo el interés de una introducción a la teoría del objeto a, sino que tiene un valor metodológico que “concierne al núcleo íntimo de la epistemología psicoanalítica”. Si bien el autor presenta, como el propósito de este estudio, “aportar a la elucidación de la pregunta por el régimen metodológico en la construcción de argumentos en psicoanálisis”, y pospone la respuesta para un segundo tiempo (con la promesa de un nuevo estudio que explicitará el proceso argumentativo realizado en el presente), sin embargo, el esbozo de esta metodología se pone en acto ya en este trabajo.
En su recorrido, el libro no sólo nos presenta una excelente revisión de los principios del Barroco que importan al psicoanálisis, sino también una reconstrucción de los fundamentos de lo imaginario, el falo y el campo escópico, en la particular relación de estas nociones con la teoría del objeto a. De este modo, se retoman algunas obras de arte visual trabajadas por Lacan, encontrando en ellas la estructura formal que le permitió a Lacan articular y problematizar la relación entre el falo y la imagen, entre el vacío y su representación, entre la escena y el objeto a como resto caído. Lo que Lutereau intenta hacer “es demostrar que las obras visuales de las que (Lacan) se sirvió en este desarrollo ocupan un lugar argumental y no sólo persuasivo”. El estudio nos muestra el empleo de las obras visuales como recurso metodológico en la construcción del objeto a, “realizando una evaluación de la competencia del psicoanálisis como una teoría estética barroca.”
La precisión y el uso de referencias poco habituales para los psicoanalistas, al mismo tiempo que la claridad de exposición y el rigor lógico de su argumentación, hacen de este libro un texto imperdible. Sin duda un escrito donde la intersección de campos de estudio apuesta al enriquecimiento de ambas disciplinas y, especialmente, a la experiencia del lector.

sábado, 18 de abril de 2009

Jean-Marie Schaeffer. "El fin de la excepción humana" (FCE, 2009)

Hace ya un siglo y medio se sabe que los humanos son seres vivientes entre otros seres vivientes y que la unidad humana es la de una especie biológica que no podemos extraer del conjunto de las formas de vida no humana, que constituyen mucho más que su "entorno". Sin embargo, a esta comprobación que ya es indiscutible, las ciencias humanas y sociales oponen la "Tesis de la excepción humana" al afirmar que el hombre constituye una excepción entre los seres que pueblan la Tierra. Según esta tesis, el ser humano trasciende en su misma esencia la realidad de las otras formas de vida y su propia "naturalidad". Así, el filósofo plantea que el hombre sería un "yo" o un "sujeto" radicalmente autónomo y fundador de su propio ser; el sociólogo insiste en que esta trascendencia se ubica en la sociedad, por esencia "anti natural"; el antropólogo, por su parte, afirma que sólo la "cultura" -la creación de sistemas simbólicos- constituye lo propio del hombre.En El fin de la excepción humana, Jean-Marie Schaeffer se interroga sobre cómo es posible que, a la luz de los avances de la biología, la neurología, la etología o la psicología, la Tesis de la excepción humana siga gozando de tal crédito entre filósofos e investigadores en el campo de los hechos culturales. ¿Por qué es tan persuasiva la Tesis? ¿Cómo se ha mantenido impermeable a los avances de las disciplinas científicas? A fin de responder estas preguntas, Schaeffer rastrea en el cartesianismo, específicamente en el argumento del cogito, el "principio de inmunización epistémica" que ha logrado aislarla de los saberes "externalistas" que la contradicen.A lo largo de su argumentación el autor demuestra que la Tesis de la excepción humana es una visión del mundo cuyo costo, frente a su supuesta utilidad, es exorbitante. De este modo, El fin de la excepción humana busca articular los elementos de una visión integrada de la identidad humana que conjugue las ciencias de la cultura y los otros conocimientos que conciernen al hombre.

viernes, 17 de abril de 2009

MICHEL FOUCAULT. "El orden del discurso" (1970)

En 1970 Michel Foucault sucedío a Jean Hyppolite en el Collége de France, donde se hizo cargo de la cátedra de historia de los sistemas de pensamiento. El orden del discurso fue su lección inagural del curso. Preocupado siempre por las complejas relaciones entre el saber y el origen del poder, Foucault resumió en este texto el núcleo de sus investigaciones y adelantó todo un programa futuro de trabajo. A través de un minucioso análisis de las variadas formas de acceso (o de las prohibiciones y tabúes) a la palabra, de la marginalidad de determinados discursos (la locura, la delincuencia) o la controvertida voluntad de verdad de la cultura occidental, este opúsculo consigue poner de manifiesto la inquietante fragilidad de categorías filosóficas aparentemente sacrosantas, como las de sujeto, conciencia e historia. A casi treinta años vista, este polémico y ejemplar «discurso» mantiene toda la espontaneidad creadora de una auténtica obra filosófica.
Descargar texto completo, haciendo click aquí (formato *pdf)

jueves, 16 de abril de 2009

Colette Soler en Buenos Aires, agenda de eventos (y algo más)



Durante su estadía en la ciudad de Buenos Aires, estos son los eventos de los que participará la Dra. Colette Soler.

  • Sábado 18 de abril, 9.30 hs. SEMINARIO INTENSIVO (rentado): "Afectos lacanianos", en el Salón Auditorio de la Asociación Cultural Armenia (Armenia 1366, Buenos Aires) . I
  • Lunes 20 de abril, 11.30 hs. CONFERENCIA PÚBLICA Y GRATUITA en el Hospital Álvarez de la ciudad de Buenos Aires (Aranguren 2701): Los "trastornos del ánimo" tienen un sentido?
  • Lunes 20 de abril, 21 Hs. CONFERENCIA en la sede del FARP, cerrada para miembros de la Escuela Internacional de los Foros del Campo Lacaniano (Callao 741, depto. 5): "Las promesas del pase".
  • Martes 21 de abril, 21.30 hs. CONFERENCIA PÚBLICA Y GRATUITA en la Universidad de Buenos Aires, Facultad de Psicología (Independencia 3065, Buenos Aires), Aula Mayor: "Los estados depresivos".

miércoles, 15 de abril de 2009

Robert Castel. "El orden psiquiátrico. Edad de oro del alienismo" (Nueva Visión, 2009)

Sobre el telón de fondo del orden contractual instalado por la Revolución Francesa, el loco, bruscamente, desentona. Demente, no es sujeto de derecho; irresponsable, no puede ser objeto de sanción. Pero, foco de desorden, deber ser administrado, controlado, neutralizado. (…)En las grietas de las regulaciones administrativas y de las prescripciones legales, la medicina mental impuso progresivamente un nuevo tipo de relación, la relación de tutela. La finalidad: reinscribir la locura en el orden social, pero de acuerdo con un sistema de reglas diferentes de las que asignan sus lugares y sujetan a sus tareas a los individuos "normales”.
El medio: unir las aspiraciones de la filantropía y las luces del saber en una primera medicina social.El resultado: la definición por la ley de 1838, de un estatuto completo de alienado, es decir, de menor completamente asistido.

martes, 14 de abril de 2009

Jacques Le Brun. "Le Pouvoir d'abdiquer. Essai sur la déchéance volontaire" (Gallimard, 2009)


El poder de abdicar. Ensayo sobre la destitución voluntaria

Algunos hombres, en el punto más alto de su poder, han abandonado voluntariamente la autoridad suprema para terminar su vida como simples particulares. Este impensable gesto de la abdicación, acto inédito que tanto impactó a las inteligencias y fascinó a las imaginaciones, no ha sido jamás objeto de la reflexión. Es este continente desconocido el que Jacques Le Brun nos invita a descubrir reencontrando a algunas de las grandes figuras históricas o legendarias que han hecho, o sufrido, la elección de la destitución voluntaria: el emperador Diocleciano, Carlos Quinto, el Ricardo II de Shakespeare, Jacques II Stuart, Felipe V de España... Melancolía, aburrimiento de vivir, conversión mísitca, astucia maquiavélica, la abdicación siempre ha suscitado interpretaciones contradictorias. En cada ocasión ella deja entrever o suponer, en el corazón mismo de la autoridad suprema, una duda acerca de su legitimidad, e incluso el imperio de su negación. Prueba de la cual ningún poder puede salir indemne, incluso si ella revela, del poder, su verdad más pura.

lunes, 13 de abril de 2009

"Ornicar?" - Lista de todos los números y sus respectivos textos


La revista "Ornicar?" fue una de las publicaciones más importantes del Campo Freudiano. Muchos textos clásicos han aparecido por primera vez allí. Como en ocasiones debemos buscarlos y encontrarlos, aquí va la lista completa de todos los números y sus respectivos contenidos. Aclaro que no están los textos, pero sí las referencias exactas para intentar hallarlos en papel (muy pocos están disponibles en la web).
Entonces, para descargar la lista completa, hacé click aquí.

domingo, 12 de abril de 2009

Ivonne Bordelois. "A la escucha del cuerpo. Puentes entre la salud y las palabras" (Del Zorzal, 2009)

Virus significa en latín, a la vez, esperma y veneno; embarazada es la que no lleva cinto; hospital y hostilidad tienen orígenes comunes; el vocabulario de la Iglesia y del Ejército se entremezcla con el de la medicina. Este libro explora las proyecciones inesperadas de las palabras en el reino de la salud y la enfermedad, tratando de recobrar sus raíces, su historia, y las connotaciones sociales y emotivas que irradian. Etimologías, eufemismos, ambivalencias y transformaciones semánticas van jalonando un camino donde aparecen, entre otros, Rilke, Sontag, Foucault y Tolstoi, acompañando la pregunta sobre el lenguaje del sufrimiento y la cura.
En la sintaxis de la enfermedad (¿en qué se asemeja contraer una enfermedad a contraer un matrimonio o una deuda?), en el léxico de la compasión, en los poemas que provocan las enfermedades terminales, las palabras van dibujando el camino de la conciencia enfrentada con el dolor en busca de esa totalidad que es la salud, en un tiempo relacionada con la salvación.
Liberar el lenguaje de un sistema que traba la comunicación plena de médicos y enfermos sólo es posible si acrecentamos nuestra confianza y lucidez con respecto a los poderes terapéuticos de la palabra misma.

Para leer un anticipo del libro en ADN-Cultura, hacé click aquí.

sábado, 11 de abril de 2009

Michel Foucault. "El juego de Michel Foucault" 1977, (fragmento)

(Publicado originalmente en “Ornicar?” nº 10, julio de 1977, pp. 62-93, y luego en Michel Foucault, “Dits et écrits II”, Quarto-Gallimard, París, 2001, p. 298 y ss. Traducción de Pablo Peusner).


Alain Grosrichard: (...) ¿Cuál es para ti el sentido y la función metodológica del término “dispositivo”?

Lo que intento señalar con el nombre de “dispositivo” es en primer lugar, un conjunto decididamente heterogéneo que incluye discursos, instituciones, planificaciones arquitectónicas, decisiones reglamentarias, leyes, medidas administrativas, enunciados científicos, proposiciones filosóficas, morales, filantrópicas... o sea: lo dicho, tanto como lo no-dicho, estos son los elementos del dispositivo. El dispositivo mismo es la red que se puede establecer entre estos elementos.
Segundo, lo que quisiera señalar en el dispositivo es justamente la naturaleza de la relación que puede existir entre esos elementos heterogéneos. Así, un discurso puede aparecer como programa de una institución, tanto como, al contrario, un elemento que permite justificar y enmascarar una práctica que permanece muda, o funcionar como una reinterpretación secundaria de esa práctica, dándole acceso a un campo nuevo de racionalidad. Resumiendo, entre esos elementos, discursivos o no, hay como un juego, cambios de posición, modificaciones de posición, modificaciones de las funciones, que pueden ser también muy diferentes.
En tercer lugar, entiendo por “dispositivo” una especie –digamos– de formación que, en un momento histórico dado, tuvo por función mayor la de responder a una urgencia. El dispositivo tiene entonces una función estratégica dominante. Esto pudo ser, por ejemplo, la reabsorción de una masa de población flotante que una sociedad económica de tipo esencialmente mercantilista consideraba voluminosa: hay allí un imperativo estratégico, jugando como matriz de un dispositivo, que se transformó poco a poco en el dispositivo de control obligado de la locura, de la enfermedad mental, de la neurosis.

Gérard Wajcman: Un dispositivo se define entonces por una estructura de elementos heterogéneos, pero... ¿también por un cierto tipo de génesis?

Sí. Y veo dos momentos esenciales en esta génesis. Un primer momento que es el de la prevalencia de un objetivo estratégico. Luego, el dispositivo se constituye propiamente como tal en la medida en que es el lugar de un proceso doble: proceso de sobredeterminación funcional, por una parte, puesto que cada efecto, positivo y negativo, querido o no querido, viene a ponerse en resonancia, o en contradicción, con los otros y llama a retomar, a un reajuste, de los elementos heterogéneos que surgieran aquí o allí. Por otra parte, es un proceso de rellenamiento estratégico perpetuo. Tomemos el ejemplo del encarcelamiento, ese dispositivo que ha hecho que en un momento dado las medidas de detención hayan aparecido como el instrumento más eficaz, el más razonable que se pueda aplicar al fenómeno de la criminalidad. ¿Qué produjo eso? Un efecto que no estaba previsto en absoluto con anterioridad, que no tenía nada que ver con la astucia estratégica de algún sujeto meta o transhistórico que lo habría percibido y querido. Ese efecto fue la constitución de un medio delictivo, muy diferente de esa especie de semillero de prácticas y de individuos ilegales que podían encontrarse en la sociedad del siglo XVIII. ¿Qué pasó? La prisión jugó como un filtro, concentración, profesionalización y cierre del medio delictivo. A partir de 1830, más o menos, asistimos a una reutilización inmediata de ese efecto involuntario y negativo en una nueva estrategia, que de alguna manera ha rellenado el espacio vacío, o transformado lo negativo en positivo: el medio delictivo se encontró reutilizado para fines políticos y económicos diversos (tal como la extracción de un provecho en el placer, con la organización de la prostitución). Esto es lo que llamo el rellenamiento estratégico del dispositivo.

viernes, 10 de abril de 2009

Jacques-Alain Miller. "Un Papa enfermo de la verdad" (ideal para el Viernes Santo...)



El papa, que era hace mucho tiempo un teólogo modernista, parece volver al siglo XIX. ¿Cómo explicar este cambio de comportamiento?

El cardenal Ratzinger no pasaba por ser un progresista. En la Congregación de la Fe era, por otra parte el lejano sucesor de Torquemada. Sin embargo, todos celebraban su impecable mecánica intelectual. De allí la sorpresa del " Panzerkardinal ", una vez elegido papa, se metamorfoseó en Benoît La Gaffe.

¿Se trata verdaderamente de metidas de pata ?

La palabra es del semanario católico La Vie. Los servicios del Vaticano deben regularmente podar sus palabras y clarificarlas retroactivamente, y a menudo esos servicios meten ellos mismos la pata. El fenómeno empeoró más la semana última

¿La edad del papa es un factor ?

No. Sus torpezas no son lapsus, son largamente meditadas. Sus palabras no testimonian de ningún debilitamiento de sus facultades. El problema no es que haya cambiado, sino más bien que permaneció siendo lo que era. Visiblemente, no tomó la medida de la función. Vuelto papa no se despojó del viejo.

¿Su personalidad está entonces en cuestión?

Juan-Pablo II tampoco era un progresista, pero tenía una personalidad radiante, la experiencia del mundo, y también dicen, mujeres. Era un gran astuto que les dio una lección a los comunistas, una bestia de escena también, un hombre del Verbo, sabiendo hablar a la multitud y seducirla, un inspirado. Benedicto es un hombre de la Letra, un erudito, un profesor, hábil para hacer hablar a los textos, y al que le gusta tocar el piano en soledad. Es, además, franco como el oro: dice siempre en voz alta lo que piensa. Ese es su error. Un papa no habla solo a Dios, sino a todos los pueblos de la tierra. Desde que este Otro inmenso del que nada conoce aúlla a la muerte, lo vemos sobresaltarse, recular, arrepentirse.

Hay en efecto un salto entre la virulencia de sus palabras y, luego, su actitud casi desamparada. ¿Carece de sentido político?

Oh, es más grave. Tal el Alcestes de Moliêre, este hombre honesto está enfermo de la verdad. Bajo el pretexto de que la Verdad sería Una y eterna, la toma al pie de la letra y quiere decirla toda entera, anunciar la Buena Nueva como un teorema. Desconoce la lección de Loyola: que toda verdad, incluso La Verdad, pasa mejor entre líneas; que no hay que pregonarla, asestarla, sino insinuarla, hacerla amable; que ella no debe enunciarse en todos lados, en todo momento, y a todos, del mismo modo; que es el auditor quien, en definitiva, decide el sentido del discurso que se le dirige. ¿La receta del presente desastre? Ideología a contra corriente, predicación evangelista a la kärcher, barullo, desbandada. Resultado: se terminó el respeto. Este espíritu eminente se volvió el primer papa ridículo de la historia. La opinión lo toma por un pánfilo y un dañino. Los medios lo desangrarán.

¿La puja tendrá un límite ?

El próximo pontificado. Un papa que esté al corriente, un orador.

Traductor: Silvia Baudini

jueves, 9 de abril de 2009

JACQUES LACAN. "Televisión" (1973)

Puesto que el texto está agotado en español, aquí encontrarán los links para descargar la versión establecida por J-A. Miller (editada por Anagrama en español) y una versión francesa fiel a la emisión original. Sugiero que se paren sobre el link, aprieten el botón derecho del mouse y clickeen la opción "Guardar destino como...".

Texto en español (formato Word)
Texto en francés (formato *pdf)

miércoles, 8 de abril de 2009

"Según un estudio, el sexo en el trabajo deprime" (Clarín, 8 de abril)

¿Se puede salir bien parado de chistes sobre sexo, insinuaciones y coqueteos cuando los involucrados son compañeros de trabajo? Esa fue la primera pregunta que se hizo un grupo de científicos. Buscando analizar el comportamiento sexual en el ámbito laboral, realizaron un estudio que duró dos años. La conclusión más importante es que hablar de sexo en el trabajo deprime.
Publicado por el Journal of Applied Psychology, el estudio señala que llevar el sexo al trabajo mina la moral de los empleados, hasta el punto que pueden llegar a deprimirse, faltar más días de lo habitual y sentirse menos valorados.
Ni siquiera los trabajadores que se ríen y disfrutan con las bromas más picantes se salvan de estos síntomas. Según Jennifer Berdahl y Karl Aquino, co-autores del artículo publicado, sólo un 25 por ciento de las personas que se exponen a este tipo de conductas las encuentra divertidas, mientras que la mitad se muestra indiferente.
La investigación que busca analizar el efecto de los comportamientos sexuales en el lugar de trabajo, concluye que las personas que disfrutan de los chistes y bromas subidos de tono y hasta se animan a filtrar con sus compañeros tienen una mayor tendencia a faltar, se sienten menos valorados y hasta suelen sentirse deprimidos.
El estudio, realizado en los claustros de la Rotman School of Management de la Universidad de Toronto (Canadá) y de la también canadiense Sauder School of Management de la Universidad de British Columbia, tuvo en cuenta chistes vinculados al sexo, insinuaciones, coqueteos y las discusiones sobre este tema entre empleados.
El objetivo era observar si hombres o mujeres, indistintamente, obtenían algo positivo de estas conductas. Sin embargo, los científicos no hallaron ni un mayor disfrute ni un fortalecimiento de los lazos afectivos.
Según Berdahl, las conclusiones del estudio deben tomarse como un "sabio consejo". Tanto para jefes como para empleados la mejor recomendación es dejar el sexo afuera del trabajo. "En nuestra cultura, la sexualidad tiene connotaciones de dominación, subordinación y vulnerabilidad", señala Berdhal, que considera que si "frecuentemente, una comportamiento dominante" provoca que los otros se sientan intimidados "¿por qué reproducirlo en el trabajo".
Titulada "Comportamiento sexual en el trabajo", la investigación se llevó a cabo durante dos años en un grupo de trabajadores y durante uno, en otro. En total, analizaron las reacciones de más de 1200 personas a las que les preguntaron por su exposición a este tipo de actitudes durante el horario laboral.

Angel Esteban y Ana Gallego. "De Gabo a Mario" (Espasa-Calpe, Madrid, 2009)


Los especialistas en Literatura y Filología Hispanoamericana Ana Gallego y Ángel Esteban trazan en De Gabo a Mario un retrato literario de los autores que iluminaron el "boom" de la literatura hispanoamericana."Nos interesaba bucear en esa amistad legendaria, que no surge con facilidad en el mundo de las letras, y en el hecho de que sólo durase una serie de años para cortarse bruscamente", explicó Ángel Esteban en una entrevista concedida a la agencia de noticias EFE.
Fue hace más de treinta años, el 12 de febrero de 1976, cuando un puñetazo propinado supuestamente por Vargas Llosa a García Márquez puso punto y final a una de las amistades más fructíferas de la historia de la literatura, hecho que –de todos modos- nadie pudo jamás comprobar.Ambos biógrafos sostuvieron que la disputa fue originada por una "cuestión personal", que nadie conoce debido, recordaron, al pacto de silencio que ambos autores mantienen hasta el día de hoy. "Hemos consultado muchísimos documentos, pero mientras que ellos no digan lo que pasó nadie lo sabrá", aseguran a viva voz.
Los autores se atreven a sugerir además que las "diferencias ideológicas" terminaron por minar la relación y condujeron a un distanciamiento paulatino, tras haber coincidido ambos durante los años setenta en Barcelona.Historia de una amistad y del boomLos escritores se conocieron en Venezuela, en 1967, con motivo de la entrega a Mario Vargas Llosa del Premio Rómulo Gallegos, el galardón más importante de América Latina.
A partir de entonces, el futuro Premio Nobel y el autor peruano forjaron una amistad estrecha que convirtió incluso al autor colombiano en el padrino del segundo hijo de Vargas Llosa.Fue también en justamente en ese histórico 1967 cuando se publicó Cien años de soledad, la obra cumbre de Gabriel García Márquez y novela estandarte del "boom" que incluyó además de los citados, al mexicano Carlos Fuentes y al argentino Julio Cortázar, entre muchos otros.
Por esa razón, Gallego y Esteban subrayaron que De Gabo a Mario, publicado por Espasa, no sólo relata las "raíces" de una amistad y un desencuentro, sino que pretende indagar sobre la historia del "boom".
Los autores han recurrido a entrevistas personales y a cartas manuscritas, albergadas en la universidad estadounidense de Princeton e inéditas hasta ahora, que se enviaron entre sí los miembros de aquel movimiento que llevó a las primeras planas del mundo la literatura sudamericana.Esteban destacó el protagonismo de los escritores latinoamericanos en el panorama cultural de Occidente en los años sesenta y setenta, así como su adhesión al triunfo de la Revolución cubana.El principio del finalLa relación entre García Márquez y Vargas Llosa habría encontrado su primera piedra, en 1971, a raíz del encarcelamiento del poeta cubano Heberto Padilla.Esteban recordó cómo Vargas Llosa fue "el primero" en acercarse junto a Cortázar y Carlos Fuentes, a la Revolución cubana y en apoyarla, mientras que García Márquez se mantuvo al margen.
Cuando llegó el "caso Padilla", añadió el especialista, casi todos los escritores condenaron el proceso contra el poeta cubano y "comienzan a distanciarse de la Revolución, Vargas Llosa a la cabeza. Sin embargo, García Márquez todavía hoy mantiene su adhesión"."El caso Padilla fue el principio del fin del grupo que conformó el boom", aunque, resaltó, que la amistad se mantuvo intacta hasta 1976 entre el autor colombiano y el peruano pese a las diferencias "cada vez más crecientes" respecto de Cuba", agregó Esteban.

(García Márquez con el hematoma del golpe propinado por Vargas Llosa)

No leemos solamente psicoanálisis...

martes, 7 de abril de 2009

OTRO ANTICIPO. Pablo Peusner. "El sufrimiento de los niños" (2ª Edición corregida y aumentada, Letra Viva, 2009)

Texto de contratapa

El sufrimiento de los niños se propone como una herramienta de doble entrada que permite leer sincrónicamente dos matices de la particular presentación que el psicoanalista encuentra en toda ocasión de consulta por un niño: un matiz subjetivo en que el niño sufre de su particular sujeción al tiempo y al Otro; y un matiz objetivo en que sus padres y parientes sufren ante lo imposible de educarlos, de realizar una transmisión integral de su saber y de obtener a través de ellos un pleno recupero de su satisfacción narcisista resignada.
En un recorrido a través de los textos de Sigmund Freud y de Jacques Lacan, el autor fundamenta la insuficiencia de la pareja parental para explicar la causación de la neurosis de los niños, haciendo hincapié en lo particular del sufrimiento de los niños sin reducirlo a una nueva versión de la teoría de la seducción y sin perder de vista los efectos que el discurso contemporáneo operan sobre él.
En esta segunda edición de la obra (a diez años de su edición original), la misma se ha visto enriquecida con nuevos desarrollos y actualizaciones del problema, incluyéndose especialmente un seminario dictado por Pablo Peusner dedicado al estudio crítico de la noción de familia en el marco de la clínica psicoanalítica lacaniana con niños. Porque, si como afirma Jacques Lacan, la dependencia del niño a sus otros se presenta como significante ya desde un estadio increíblemente precoz de su desarrollo, no es este un hecho ante el cual deba el psicoanalista retroceder.
En pocos días más, en su librería amiga...

lunes, 6 de abril de 2009

Eliana Amor - Marisa di Chiazza - Paula Montone. "El analista se autoriza de sí mismo y no sin algunos otros"


(Trabajo presentado en la Vª Jornada de Formación Clínica en Psicoanálisis, Colegio Clínico del Río de la Plata y La Tercera, Buenos Aires, sábado 21 de marzo de 2009)
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EL ANALISTA SE AUTORIZA DE SÍ MISMO Y NO SIN ALGUNOS OTROS
Hace años me preguntaron cómo podría uno hacerse analista,
y respondí: «Mediante el análisis de sus propios sueños».
Sigmund Freud (Consejos al Médico)

Nos derivan a nuestro primer paciente. Hace tiempo lo esperamos, sin embargo, la llegada de éste momento no puede reducirse a un mero contento por ello.
Comenzamos a hacernos preguntas, y pronto comprendemos que el habernos recibido en la Facultad de Psicología no es suficiente. En ese momento una frase nos resuena una y otra vez: “el analista se autoriza de sí mismo”. Enunciado que como tantos otros latiguillos aprendidos de memoria empieza a cobrar insistencia, ahora en forma de pregunta.
Sin encontrar una respuesta, y mientras esa sensación inhóspita nos recorre, las preguntas se multiplican: ¿Podremos escuchar? ¿Sabremos intervenir? ¿Soportaremos los silencios? ¿La transferencia? Como si fueran distintos elementos, ignoramos, a pesar de la lectura y la preparación teórica, que es una sola y única cuestión: el lugar del analista, su función.
Este trabajo surgió a partir de nuestros interrogantes en el inicio de nuestra práctica analítica, donde nuestra autorización parecía ponerse en juego ante cada intervención y al tener que dar cuenta de cada una de ellas. Así, a cada instante, nos planteábamos si ocupábamos o no ese lugar.
Ocupar ese lugar implica, entre otras cosas, abandonar otras posiciones. No se tarda en vivenciar que el lugar del analista es el de un vacío, difícil de soportar… Sin embargo, algo pulsa, algo nos empuja a ocuparlo. A pesar de las dificultades, de las resistencias, la clínica psicoanalítica nos convoca.
Lacan enuncia en la Proposición del 09 de octubre de 1967: “El psicoanalista sólo se autoriza a partir de sí mismo”. Entonces, ¿de qué se trata “autorizarse”?; ¿Qué implica la posición del analista?
Sabemos que el analista se autoriza a partir de sí mismo luego de haber pasado por cierto momento de destitución subjetiva. En el seminario del acto, queda explícito que para comenzar un análisis, para poder soportar la transferencia hay que tener alguna idea con relación al fin de análisis, a ese momento de destitución. Lacan dice: “haber pasado por ahí, lo cual no implica haber terminado un análisis pero sí haber pasado en un análisis por cierto momento de destitución subjetiva”[i].
El fin de análisis, Lacan lo plantea como pasar varias veces por ese mismo lugar de la existencia del sujeto donde este no queda ya reducido a un Saber del Otro. Hacer la experiencia del deseo es soportar la inconsistencia del Otro, soportar ir mas allá del ideal, del fantasma, de la angustia; de los modos donde aún existo en el Otro. El psicoanalista por venir se consagra al deseo, dispuesto a pagarlo, reduciéndose él al significante cualquiera. Y esto es una decisión. Y esto es lo que insiste, lo que nos empuja a continuar nuestra tarea a pesar de las dificultades y del “horror” que produce ese vacío.
“...Para Pascal que la naturaleza tenga o no horror al vacío era capital, (nos dice Lacan) porque esto significaba el horror de todos los sabios de su tiempo ante el deseo. Hasta entonces, sino la naturaleza, al menos todo el pensamiento había tenido horror de que pudiera haber en, en algún lugar, vacío. Queda por saber si también nosotros, de vez en cuando, cedemos a ese horror”[ii]
Autorizarse, entonces nace de ese instante en que escapa el sentido, instante de existencia del inconsciente, al atravesar ese vacío donde el Otro ya no responde.
Autorizarse proviene de autor pero el analista no es autor, ya que la abstinencia implica que no exponga lo propio, el analista habla sin identificarse como autor de lo que dice. Sin embargo, la definición de autor incluye al que es causa de alguna cosa o que la inventa; y el analista participa de ambas cosas, tanto de una función de causa como de cierta invención.
En el Seminario XXIV encontramos que el analista inventa un saber de la verdad a partir de la queja del que le habla, inventa un saber supuesto al sujeto con lo cual Lacan define a lo que se escribe.
El analista escucha al sujeto del decir y se abstiene de comprender, la abstinencia opera en el campo del sentido, y si en un análisis se dice lo que se escucha, es decir, el saber del –ya lo sabia- se inscribe por la escucha como un texto inédito en ese lugar donde no había nada escrito. Se trata de un saber que se escribe y la autoridad en lo que hace a la interpretación refiere a lo que se impone de lo que se dice. En ese sentido, la autorización es una cuestión de discurso, de lo que este permite escribir.
El deseo del analista se aproxima al duelo del yo, el analista tiene que abandonar su yo, hacer callar en él, como dice Lacan: “…el discurso intermedio, para abrirse a las verdaderas palabras, en esa medida puede colocar en ella su interpretación reveladora”[iii]
Interpretar es la decisión del analista de olvidarse de si mismo, (como un saber representado en el Otro) y es la única posibilidad de no hacer versiones de ése que habla.
Si el analista no se autoriza de alguna identificación que provenga del Otro, 'de ser o de estar nombrado-para', entonces, ¿qué implica hablar de la autorización del analista? Autorizarse como analista es una cosa, pero serlo es otra muy distinta. No hay ser del analista —sólo hay ser sexuado—, nos dice Lacan en el seminario XXI, no hay otra representación del analista que la que se juega en la transferencia, en este sentido, sólo puede autorizarse del resto que sostiene aquello que no es.
Por lo tanto, autorizarse “a partir de si mismo” no es desde el yo, no es desde la identificación que viene del Otro, está en relación al final del análisis, y esto no es del orden del descubrimiento sino de la invención, ahí donde no hay nada, donde hay puro vacío, un deseo novedoso ha de advenir.
“El “no hay relación sexual” produce “Traumatismo”, entonces se puede apelar al fantasma, es decir lo que suscita el goce, pero aun queda inventar. Uno inventa en ese breve tiempo de corte, donde se suspende el saber adjudicado al Otro, lo que puede, por supuesto” [iv]
Que el dispositivo analítico no esté ritualizado implica que el analista toma la decisión, ese es el acto del analista. De eso se trata soportar el vacío imposible de colmar con lecturas, seminarios y supervisiones. Lo que no implica que pueda prescindir de ello (por eso no es sin algunos otros).
Entonces, el analista se autoriza de sí mismo cada vez que hace un acto, porque sabe que el soberano bien no existe, no hay un manual, o un gran otro que le diga cuál es el buen camino. Esa es la ética del psicoanálisis. El analista se hace responsable de lo que dice, y debe poder responder por ello y por los efectos que produzca en el acto que hace con su palabra. Y cuando no lo hacemos, cuando “faltamos a esa cita con el inconsciente”, cierta culpa nos atraviesa, nos sentimos responsables por esto, lo que nos lleva a la pregunta de Lacan ¿ha actuado usted en conformidad con el deseo que lo habita?[v]
Dice Colette Soler en “Standards no Standards”: “Lacan pone en el centro del problema de la formación del analista la cuestión misma de su deseo. (…) la institución no es, no debe ser, no podrá ser, el agente que instituye al psicoanalista. Lo que no quiere decir que la institución se desentienda de garantizar la formación. (…) Lacan reconoció y planteó que en su acto el analista, si es analista, no se autoriza de ningún Otro”[vi].
Sin embargo, Lacan en el seminario XXI agrega a la frase: “y por algunos otros”, claro que se trata de otros con minúscula.
El discurso analítico no puede sostenerse en uno solo. En el seminario XXIV Lacan se pregunta por el estatuto de esos otros y refiere a lo que se escribe, apunta a que no sin algunos otros se escribe y se autoriza lo que se escribe. Es el discurso como lazo social, que hace a la dimensión del acto. Así el estatuto de los otros está en relación con lo que se escribe en el lazo social que surge del psicoanálisis como discurso. “Esos otros” tienen un lugar en la Escuela, donde algo de la garantía se pone en juego, pero no es una garantía institucional sino una garantía en acto: la que implica lo que se dice, garantía en relación a lo que se puede escribir del discurso del analista, no sin “algunos otros”.
El lugar del analista dependerá además de la formación que ha tenido, de su análisis y de su control.
Lacan se refiere al análisis propio en “Breve discurso a los psiquiatras” diciendo: “Vuestro deseo no toma su justo lugar, no se anima más que porque ustedes se hayan efectivamente percatado de que él se ha formado en el lugar del Otro, que es por su naturaleza y función, deseo del Otro y que ésta es precisamente la razón que hace que ustedes no puedan en ningún caso reconocerlo por si solos y es esto lo que justifica el análisis y que no hayan podido proseguirlo sino con la ayuda de un analista, lo que no quiere decir que el analista sea el Otro....él es muy otra cosa....”[vii]
En tanto el deseo es el deseo del otro, para que el paciente encuentre su posición deseante, el analista debe vaciarse de deseo y ser la causa del deseo del otro, analizante. Para que el analista pueda ocupar esa posición, en lugar de ubicarse en el lugar del significante amo (S1), es decir del agente que pone a trabajar al esclavo, es necesario que haya pasado por la experiencia de la castración, es decir, saber que no sabe y esto es lo que el analista debe saber cuando alguien esté allí demandándole la felicidad.
“Lo que el analista tiene para dar (dice Lacan en el seminario 7) contrariamente a la pareja del amor, es lo que tiene, y lo que tiene es un deseo advertido, lo que no puede ser, no puede desear lo imposible[viii]
Que el analizante “produzca al analista, no cabe ninguna duda. Es por esta razón que nos interrogamos sobre lo que es del estatuto del analista, a quien le dejamos su lugar de hacer verdadero, de semblante. No hay nada de ejercicio profesional. Y algo más, como no hay nada más fácil que patinar en la equivocación (bévue) , es decir, en un efecto del inconsciente, no es sin estar, al mismo tiempo, el analista, en posición de analizante”[ix].
Frente al desamparo que produce el confrontarse con lo real de la clínica, el espacio de la supervisión orienta el deseo de supervisar así causado, hacia el amparo que otorga la confianza en poder enfrentar el inconsciente, transitando la imposibilidad sin obturarla con un saber referencial cualquiera.
“… no estaría mal quizá, que el analista dé cierto testimonio de que sabe qué es lo que hace (…) que, de lo que hace, de testimonio de cierta manera. Tampoco sería por demás excesivo esperar que en lo que hace, piense...”[x]
Dice Colette Soler (¿Qué control? En Finales de Análisis) que lo que Lacan inscribió en la frase “el analista se autoriza a sí mismo” implica la suspensión de todo procedimiento de aprobación. Entonces, un control se le impone al analista allí donde ninguna instancia se lo impone: “asegurar que hay psicoanálisis”.

Bibliografía

Freud, S. Consejos al médico sobre el tratamiento psicoanalítico. Tomo XII. Ed. Amorrortu.
Freud, S. Sobre la iniciación del tratamiento. Tomo XII. Ed. Amorrortu
Lacan, J. Breve discurso a los psiquiatras. 10 de Noviembre de 1967
Lacan, J. Conferencia en Ginebra sobre el síntoma. En Intervenciones y textos.
Lacan, J. Libro 7 Seminario “La Ética del Psicoanálisis”. Ed. Paidos,2005.
Lacan, J. Libro 10 Seminario “La angustia”. Ed. Paidós. 2006
Lacan, J. Libro 15 Seminario “Del Acto”. Inédito
Lacan, J. Libro 21 Seminario “Los nombres del Padre o Los no Incautos Yerran”. Inédito
Lacan, J. Libro 24 Seminario “L´insu que sait de l´une –bevue s´aile á mourre, “Lo imposible de aprender”. Inédito.
Lacan, J. Mi enseñanza. Paidós.
Lacan, J. Proposición del 9 de octubre de 1967.
Lacan, J. Variantes de la cura tipo. En Escritos 1.
Laznik, D. “Análisis, Institución”. Texto internet.
Soler, C. ¿Qué control? En Finales de Análisis.
Soler, C. Standars no Standars. El control y la institución.

NOTAS.
[i] Lacan, J: El Seminario. Libro 15 “El Acto Psicoanalítico”. Inédito
[ii] Lacan, J: El Seminario. Libro 10: La angustia. Clase V “Lo que engaña”. Pág. 80
[iii] Lacan, J: “Variantes de la cura tipo”. Escritos 1. Pág. 340.
[iv] Laznik, D: “Análisis Institución” Cátedra: Psicoanálisis Freud II. Profesor Titular Regular. www.psi.uba.ar/academica/carrerasdegrado/psicologia/informacion_adicional/obligatorias/freud2/textos/cos_prac.rtf
[v] Lacan, J: El Seminario. Libro 7. Clase 22. Pág. 373.
[vi] Soler, Colette. Standards no Standards. El control y la institución. Pág. 112.
[vii] Lacan, J: “Breve discurso a los Psiquiatras”. 10 de Noviembre de 1967. Pág.
[viii] Lacan, J. El Seminario. Libro 7. Clase 22. Pág. 358.
[ix] Lacan , J. : El Seminario. Libro 24, clase 10-V-77. Pág. 47
[x] Lacan, J. Conferencia en Ginebra sobre el síntoma. En Intervenciones y textos. Pág. 117.

sábado, 4 de abril de 2009

ANTICIPO EXCLUSIVO. Zulma López Arranz. "La perspectiva freudiana del fenómeno psicosomático" (Letra Viva, 2009)



TEXTO DE CONTRATAPA

¿Cómo leer lo psicosomático desde la perspectiva de la obra freudiana?
Este interrogante es el desafío que acepté cuando tomé la decisión de investigar sobre este tema. Los hallazgos logrados me permitieron situar al fenómeno psicosomático como consecuencia de una falla en la segunda retranscripción, como una formación del ello pulsional, perteneciente al inconciente no reprimido.
La especificidad del fenómeno psicosomático es la modalidad de descarga pulsional que se realiza en el órgano o función provocando la lesión. Es decir que el destino de la pulsión es la lesión en el soporte carnal del propio cuerpo.
Podría sostener que la culminación de este trabajo está en relación a las implicancias que posibilitan su aplicación clínica, con enfoque freudiano, en pacientes que padecen del fenómeno psicosomático.
El hallazgo más sorprendente fue encontrar en la obra freudiana, la palabra del autor que me permitió validar la construcción en el análisis como una modalidad específica para el tratamiento puntual del fenómeno psicosomático.
No podemos dejar de señalar la importancia fundamental de la transferencia como herramienta imprescindible en cualquier tratamiento analítico, pero que cobra dimensión extraordinaria en pacientes afectados por el fenómeno psicosomático, ya que el analista , uno de los lugares que deberá ocupar es el del ¨otro auxiliador¨ quien dejará, a través de su palabra, una ¨huella auxiliar¨ que se entramará con otras huellas mnémicas del paciente, de cuyo resultado se espera una nueva significación subjetiva.
Nuevas preguntas se precipitan luego de este trabajo que concluye desde la vertiente de ¨hacer conciente lo inconciente¨, es decir desde la vertiente de la significación, la que hace posible el entramado de ¨eso¨ que se repite.
Esta vertiente del tratamiento consiste en transformar en una pregunta lo que hasta ese momento era sólo una muda respuesta, un nombre para la pulsión de muerte inscripta de modo directo sobre el organismo viviente.

jueves, 2 de abril de 2009

ANTICIPO EXCLUSIVO. Charles Melman. "Para introducir al psicoanálisis hoy en día" (Letra Viva, 2009)



TEXTO DE CONTRATAPA

El ascendiente de Charles Melman se sostiene no solamente de su perfecto conocimiento de los textos de Freud y de Lacan, sino también de la fuerza original y siempre despierta de su elaboración, y de la manera a partir de la cual, en tanto analista, se deja cuestionar regularmente por la clínica en el sentido más amplio del término. En el seminario que aquí presentamos aborda una minuciosa lectura de las Conferencias de Introducción al Psicoanálisis de Freud, en una puesta al día sorprendente, rigurosa y absolutamente provocadora. Se trata de un recorrido que atraviesa los conceptos fundamentales del psicoanálisis en una actualización sin precedentes y una articulación clínica esclarecedora.
Durante más de veinte años Charles Melman sostuvo su seminario, el que resultó esencial para la mayoría de sus seguidores y discípulos –muchos de ellos han sido publicados en francés, algunos en español y otros aún quedan por publicar–. El 13 de junio de 2002, Charles Melman anunció con serenidad que no proseguiría su seminario al año siguiente. Desde entonces, no lo ha retomado.
Aquella noche, dijo a su auditorio: “Henos aquí en la velada conclusiva... y para permitir que ella les deje un cierto recuerdo, se la presentaré, contrariamente a lo que son habitualmente las conclusiones, con lo que las cuestiones que nos son esenciales dejan de incompleto, con lo que dejan abierto. Ellas merecen que ustedes mismos se enganchen y continúen su elaboración para tratar de responder...”.
Con este acto puso fin a un modo de enseñanza como un final de cura. Y la huella trazada, podríamos decir, para introducir al psicoanálisis, el día de mañana, a las generaciones por venir.

miércoles, 1 de abril de 2009

PABLO PEUSNER. Parrēsía. Acerca de Michel Foucault, “El gobierno de sí y de los otros”,Curso en el Collège de France, 1982-1983 (Ed. Gallimard-Seuil)



De los trece cursos dictados por Michel Foucault en el Collège de France entre 1970 y 1984, ya contamos con ocho de ellos publicados en francés (y seis en español, aunque con un ritmo de traducción que suele ser realmente muy ágil). Tal vez convenga aquí recordar la lista completa de títulos: “La voluntad de saber” (1970-1971), “Teorías e instituciones penales” (1972-1973), “La sociedad punitiva” (1972-1973) –ninguno de los tres aparecidos aún–. Siguen cinco que ya han sido publicados: “El poder psiquiátrico” (1973-1974), “Los anormales” (1974-1975), “Defender la sociedad” (1975-1976), “Seguridad, territorio, población” (1977-1978) y “Nacimiento de la biopolítica” (1978-1979). Los dos siguientes, permanecen inéditos: “Del gobierno de los vivos” (1979-1980) y “Subjetividad y verdad” (1980-1981) y "La hermenéutica del sujeto" (1982-83). Finalmente, dos que ya han aparecido en francés, pero aún no en español: “El gobierno de sí y de los otros” (1982-1983) y “El gobierno de sí y de los otros: el coraje de la verdad” (1983-1984)[1].
El emprendimiento ha resultado ser muy serio y de excelente calidad, tanto en su edición francesa como en la española, esta última a cargo del Fondo de Cultura Económica.
Ahora bien, el libro del que me ocuparé aquí no tiene aún edición española (pero la tendrá muy pronto), y como resulta de una claridad y valor sorprendente, tal vez pueda contarle al lector algunas impresiones que podrían entusiasmarlo y alentarlo a su lectura.
Estamos a principios de los años ’80 y Foucault, que venía trabajando cuestiones relativas a la subjetividad y la verdad, se encuentra con un término de origen griego del que no puede dejar de extraer valiosas ideas para acercarse un poco más a la noción de “verdad” articulada con cierta posición ética del sujeto: se trata de la parrēsía. Evitaré dar una traducción rápida de este término, al que Foucault le dedica en el volumen, sin traducirlo, más de... ¡trescientas páginas! Tan sólo digamos que se trata de una manera de hablar, pero que no es una figura retórica. Tampoco es una estrategia de demostración, o sea que no se define por la estructura racional de ningún discurso. Mucho menos aún una manera de enseñar, no es una pedagogía –de hecho, Foucault señala su violencia, su carácter irruptivo y poco pedagógico–. Tampoco se trata de una erística[2], no coincide con el uso performativo del lenguaje, ni se encuentra entre las llamadas “estrategias discursivas”.
Sin duda es una técnica, un procedimiento, una manera de decir las cosas: hay parrēsía cuando el hecho de decir la verdad se produce en condiciones tales que, por haberla dicho, eso pueda comportar consecuencias costosas para quien haya hablado de esa manera. Cito a Foucault: “La parrēsía debe buscarse del lado del efecto que puede producirle al locutor su propio decir verdadero, del efecto de retorno que el decir verdadero puede producir sobre el locutor a partir del efecto que él produjo sobre su interlocutor”[3]. Y como el ejemplo inicial de Foucault es el discurso de Platón ante Dionisio, el tirano de Sicilia[4], el precio último por ese decir verdadero es la muerte: “Los parresiastas son aquellos que, en el límite, aceptan morir por haber dicho la verdad. O más exactamente, los parresiastas son aquellos que se comprometen con el decir verdadero a un precio no determinado, que puede llegar, justamente, hasta su propia muerte”[5].
El valor que la parrēsía tenía como elemento de la vida política en Atenas es puesto de manifiesto a través del análisis de “Ion”, obra trágica de Eurípides. La estructura de la pieza es demasiado parecida a la de “Edipo rey” como para que Foucault no situara los paralelismos, pero también sus diferencias, a partir de los mecanismos de la búsqueda de la verdad en cada una de las piezas trágicas: en “Edipo rey”, es el mismo Edipo quien desea saber la verdad. En “Ion”, quienes buscan la verdad son sus padres. Ion descubrirá que tiene dos padres: un padre legal que hasta el final de la obra continuará creyendo que es el padre real, Juto, y luego un segundo padre, el verdadero, que es el dios Apolo. Y es gracias a esta doble paternidad que Ion podrá entrar a su patria, Atenas y hacer uso de la parrēsía. La simetría es inversa en “Edipo rey” donde, si bien Edipo también tiene dos padres, el reconocimiento de su verdadero padre le quita sus derechos y resulta su condena final.
Párrafo aparte merece un punto de concurrencia que Foucault ubica para ambas tragedias: el rechazo de Ion al encuentro físico con Juto cuando este pretende abrazarlo al reconocerlo como su hijo, es asimilado a otras versiones no sofocleas de Edipo, en las que el entredicho que terminó con la muerte de Layo a manos de Edipo en el cruce de caminos, se originó en un intento de seducir al joven por, justamente, no reconocerlo como hijo.
Muchas veces he encontrado referencias al término parrēsía en textos de psicoanalistas lacanianos –aunque nunca en Lacan–, asociando el modo de discurso exigido al analizante con el término griego en cuestión. En otras ocasiones, el término pasó a ser la exigencia del estilo del analista. Con más o con menos argumentación a favor de uno u otro eje, creo que antes de utilizarlo en nuestro quehacer cotidiano convienen una revisión y reflexión profunda acerca de sus alcances éticos. Para eso, este libro es imprescindible.
Sin duda hay mucho más para señalar, porque el trabajo de Foucault acerca de este término prosiguió con un ciclo de conferencias que dictó en la Universidad de Berkeley[6] durante octubre y noviembre de 1983 y en su curso de 1984, presentado como la segunda parte del anterior y titulado “El coraje de la verdad”. Este, aunque valioso como el anterior, es otro libro; y porque siempre hay otro libro, liber enim, librum aperit...

Publicado en Imago-Agenda 128, abril de 2009, Letra Viva.


NOTAS
[1] Este fue su último curso, ya que Foucault murió el 25 de junio de 1984.
[2] Se entiende por este término acuñado por Aristóteles, un arte de la controversia o del debate.
[3] Foucault, Michel. Le gouvernement de soi et des autres, Cours au Collège de France, 1982-1983, Gallimard-Seuil, Paris, 2008, p. 56 [traducción personal].
[4] La fuente de Foucault para el discurso es Plutarco, Vidas Paralelas, “Vida de Dion”, V, 960ª. Allí Platón es interrogado por el tirano acerca del objetivo de su visita a Sicilia. La respuesta es breve y consistente: “Vine a buscar un hombre de bien”. El tirano, agregó: “Pues bien, a fe parece que no lo has encontrado aún”. Sabido es que el efecto de este breve intercambio fue que el tirano ordenara que, durante el viaje de regreso, Platón muriera o fuera vendido como esclavo. Esto último fue lo que ocurrió: Platón resultó vendido como esclavo en Egina. Pero Anníceris de Círene lo reconoció en la venta de esclavos y lo compró para devolverle la libertad. En el año 361 a.C., tras recobrar su libertad, Platón compró una finca en las afueras de Atenas, donde fundó un centro especializado en la actividad filosófica y cultural, que llamó Academia.
[5] Foucault, Ibidem.
[6] Esas conferencias, que genéricamente llevaron por título “Coraje y verdad”, pueden leerse en español en el libro de Tomás Abraham, “El último Foucault”, Ed. Sudamericana, Buenos Aires, 2003, pp. 263 y ss.