lunes, 24 de junio de 2013
Dimitri Kijek. "Défaire le nom". Passe, nomination, nom propre. (Epel, Paris, 2013)
Quoi de plus commun qu’un nom propre ? Et pourtant, dès qu’il s’agit d’en saisir la logique ou même d’en changer, il cesse d’aller de soi. Jacques Lacan fut l’un des rares à faire du nom propre une question pour la psychanalyse en revisitant les œuvres de B. Russell, J. S. Mill, A. Gardiner, G. Frege et R. Carnap. Ces références, et l’usage qu’il en fit tout au long de ses séminaires, sont ici étudiées dans leur cohérence et leurs difficultés.
Ainsi verra-t-on comment, dans le fil d’une analyse, peut se défaire l’identification imaginaire d’un sujet à son nom propre. Ce qui porte à conséquence quant à la prétention des sociétés de psychanalyse à décerner des titres.